6 avantages du stockage d’énergie pour votre bâtiment
En France, les raccordements au réseau d’unités de stockage ont été multiplié par 11 en 4 ans, en passant de quelques mégawatts en 2020 à 529 MW à fin septembre 2024¹.
Ce cap reflète l’importance croissante du stockage d’énergie pour accompagner la transition énergétique et renforcer la souveraineté énergétique du pays.
Pour les bâtiments tertiaires et industriels, le stockage d’énergie par batterie (BESS) est un levier stratégique. Effacement des pointes de puissance, participation aux services systèmes ou continuité d’activité : les cas d’usage sont multiples.
Dans ce document, découvrez les 6 avantages concrets du stockage pour votre bâtiment, avec à la clé des gains économiques et opérationnels mesurables.
¹ Source : Baromètre du stockage d’électricité, Enedis, T3 2024.

A travers ce document, vous pourrez découvrir :
- Les 6 usages du stockage énergétique (autoconsommation, load shifting, peak shaving, etc.)
- Les gains économiques et opérationnels de chaque cas d’usage
- En quoi une solution IRVE + Stockage permet d’optimiser, rentabiliser et sécuriser vos opérations
Quels sont les avantages du stockage d’énergie pour une entreprise ?
Le stockage d’énergie par batterie est bien plus qu’une simple solution technique : c’est aujourd’hui un véritable levier d’optimisation économique et opérationnelle. Pour une entreprise, installer un système de stockage permet :
– de gagner en résilience, en assurant l’alimentation des équipements critiques en cas de coupure ou de chute de tension.
– de réduire ses coûts énergétiques, en rechargeant les batteries durant les heures creuses et en les déchargeant en période de forte demande (load shifting) ;
– de limiter les appels de puissance ponctuels, évitant ainsi d’augmenter son abonnement ou de renforcer son infrastructure (peak shaving) ;
– de mieux valoriser une installation photovoltaïque, en stockant le surplus d’énergie produit plutôt que de le réinjecter à bas prix sur le réseau ;
Dans un contexte de tension sur les réseaux électriques et de hausse des prix de l’énergie, les entreprises doivent gagner en autonomie et en flexibilité.
Les sites industriels, logistiques ou tertiaires à forte consommation sont particulièrement concernés. Le stockage leur permet :
– d’absorber les pics de consommation sans impacter leur productivité ;
– d’échelonner leur recharge électrique, notamment pour les flottes de véhicules ;
– d’anticiper les contraintes réglementaires, notamment en matière de puissance ou de transition énergétique.
Le stockage s’adresse à toutes les entreprises qui souhaitent :
– maîtriser leur consommation d’électricité ;
– amortir ou éviter des investissements réseau (nouveau TGBT, points de livraison) ;
– ou engager une démarche concrète de décarbonation.
Cela concerne notamment :
– les industries, avec des cycles de production énergivores ;
– les plateformes logistiques, avec des pics de charge ou des flottes électriques ;
– les bâtiments tertiaires, souhaitant améliorer leur autoconsommation ;
– ou encore les opérateurs multisites, en quête d’une solution standardisée et évolutive.
Totalement. Le couplage IRVE + stockage est aujourd’hui l’un des cas d’usage les plus efficaces pour rentabiliser un système BESS.
Il permet de :
– éviter les travaux lourds de renforcement électrique, souvent nécessaires pour installer des bornes de recharge en nombre ;
– lisser les appels de puissance liés à la recharge simultanée de plusieurs véhicules ;
– recharger intelligemment selon les plages tarifaires ;
– et sécuriser l’approvisionnement énergétique même en cas de contrainte réseau.
Le stockage thermique permet d’accumuler de la chaleur ou du froid pour une utilisation ultérieure, notamment dans des bâtiments tertiaires ou industriels. L’un des grands avantages est la simplicité de mise en œuvre et les coûts faibles par rapport à d’autres systèmes de stockage. Il est particulièrement utilisé pour valoriser l’excédent d’énergie solaire dans une logique d’autoconsommation photovoltaïque.
Cependant, l’inconvénient majeur réside dans la faible densité énergétique et la difficulté de transport ou de conservation sur une longue période. Le rendement global dépend fortement des matériaux utilisés (par exemple, le changement de phase ou l’eau comme fluide caloporteur). Le stockage thermique n’est pas adapté au pilotage fin ou aux smart grids.
Il existe plusieurs technologies pour le stockage de l’électricité, chacune avec ses usages, ses coûts, sa durée de vie et sa capacité à gérer des grandes quantités d’énergie :
– Les batteries lithium-ion sont aujourd’hui la solution la plus répandue pour le stockage stationnaire, notamment dans les bâtiments et pour l’autoconsommation.
– Les STEP (stations de transfert d’énergie par pompage) utilisent deux bassins à hauteurs différentes pour transformer l’électricité excédentaire en énergie potentielle, réinjectée ensuite via des turbines.
– Les volants d’inertie, les supercondensateurs ou l’air comprimé permettent un stockage rapide mais sur de courtes durées.
– D’autres formes comme l’hydrogène (via électrolyse et pile à combustible) sont en développement, mais posent encore des défis en termes de rendement, de coûts et de mise en œuvre.
Le choix d’une technologie dépend du profil de consommation, de la production disponible (ex : solaire, vent), et des besoins de flexibilité énergétique.
Oui, mais pas toutes les formes d’énergie se stockent de la même manière.
On stocke principalement de l’énergie sous forme :
– électrique (batteries, supercondensateurs, STEP),
– thermique (stockage de chaleur ou de froid),
– ou chimique (hydrogène, pile à combustible, biomasse).
Le stockage de l’énergie devient stratégique pour lisser la production intermittente des énergies renouvelables, répondre à la demande en heures de pointe, ou participer à des dispositifs de gestion de l’énergie.
Dans les pays comme les États-Unis, les systèmes de stockage stationnaire sont en plein essor pour accompagner les smart grids et répondre aux pics de charge sans développer de nouvelles centrales.
Les principales sources d’énergie stockées sont :
– L’électricité, via les batteries lithium-ion, les STEP, ou encore l’hydrogène ;
– La chaleur, dans des réseaux de stockage thermique centralisés ou à l’échelle d’une petite collectivité ;
– L’énergie potentielle, dans des systèmes utilisant des cavités souterraines, des eaux de bassin inférieur ou des masses déplacées ;
– L’énergie chimique, convertie via des procédés comme l’électrolyse, ou stockée dans des molécules.
Chaque solution présente des contraintes spécifiques : rendement global, durée de vie, cycles de charge, impact environnemental et ordre de coût au kWh. L’innovation continue (ex : membrane échangeuse d’ions, stockage gravitationnel…) permet d’élargir les capacités de stockage selon les usages.