Veolia : Expérimentation de Charles, le robot chargeur autonome
Dans le cadre de son engagement dans la transition énergétique, Veolia, pionnier mondial dans ce domaine, a testé une innovation remarquable : Charles, le robot chargeur autonome pour véhicules électriques. Une expérimentation d’un an, sur deux parkings de Veolia, à Aubervilliers et Vaulx-en-Velin.
Découvrez le retour d’expérience de deux acteurs centraux du projet chez Veolia.
L’électrification des flottes, un changement de paradigme qui pousse à l’innovation
Arnaud WILLING-SALLERON
Directeur de la Flotte et de la Mobilité chez Veolia
Le déploiement des véhicules propres nécessite de changer de paradigme et d’avoir un écosystème complet autour du véhicule. On ne parle plus seulement du véhicule, mais également des solutions de recharge et notamment des bornes de recharge.
L’expérimentation du robot chargeur Charles par Veolia illustre le besoin d’une innovation constante sur l’ensemble des sujets de la mobilité. Il ne suffit pas d’innover au niveau des véhicules électriques ; il est tout aussi crucial de repenser les infrastructures qui les accompagnent. En simplifiant le processus de recharge, Charles apporte une solution de bout en bout, qui facilite l’installation et le raccordement au réseau électrique, et complète les offres de recharge traditionnelles.
La recharge avec Charles, une innovation technologique et d’usage
Flexibilité de la navigation autonome
Victor CSALI
Chef de Projet Mobilité chez Veolia
La solution du robot Charles, c’est avant tout une solution innovante. Avec Charles, ce n’est plus le véhicule qui vient au point de charge, mais c’est le point de charge lui-même qui vient au contact du véhicule.
La technologie embarquée dans Charles permet à ce robot chargeur de naviguer jusqu’au véhicule en toute autonomie. Les conducteurs n’ont pas à chercher une borne de recharge disponible. Les gestionnaires du parking n’ont pas à suréquiper les places en points de charge, permettant ainsi à tous les usagers de se garer, sans dédier trop de places aux voitures électriques.
Légèreté de l’infrastructure et solution aux voitures ventouses
L’infrastructure nécessaire au bon fonctionnement de la solution est assez légère : la puissance appelée est plus limitée et le budget travaux est amoindri par rapport à une infrastructure plus classique de borne de recharge. C’est également une solution qui nous permet de remédier au problème des voitures ventouses.
Victor CSALI
Le robot Charles s’alimente sur une base de recharge, raccordée à une puissance équivalente à une seule borne, et distribue ensuite l’énergie emmagasinée dans ses batteries de seconde vie aux véhicules électriques. Afin d’optimiser l’énergie distribuée, ce qui a des répercussions positives sur l’environnement et sur l’économie d’énergie. En outre, le projet démontre la possibilité de réduire les coûts d’infrastructure par rapport aux stations de recharge traditionnelle. Charles a été opérationnel pendant plus d’un an sur les parkings de Veolia à Aubervilliers et Vaulx-en-Velin.
Un usage qui sensibilise à la réalité du besoin énergétique quotidien de l’électromobiliste
Le robot Charles est un formidable moyen pédagogique de pouvoir initier nos collaborateurs à la recharge. Cette approche digitale d’utiliser une application pour commander la juste recharge nécessaire, est également un moyen de sensibiliser les utilisateurs à la bonne recharge, au bon moment, pour le juste besoin.
Arnaud WILLING-SALLERON
Le fait que le robot ne vienne délivrer que l’énergie réellement nécessaire et demandée par l’utilisateur final est très intéressant, puisque cela montre à nos conducteurs qu’il n’est pas toujours nécessaire de repartir avec une recharge à 100%.
Victor CSALI
Au-delà de sa fonction première, Charles a également servi de vecteur pour stimuler la discussion et l’intérêt autour de la recharge et de la mobilité électrique au sein de Veolia.
“Le robot a cet avantage important qu’il permet de dégager une image et d’interpeller positivement nos collaborateurs autour de la recharge d’un véhicule électrique », rajoute Arnaud WILLING-SALLERON.
En conclusion
« Nous avons été ravis de cette collaboration très enrichissante de part et d’autre. Même s’il a aujourd’hui pris fin, je pense qu’elle ouvre la voie à de nouveaux échanges, à des collaborations que ce soit sur un robot ou d’autres technologies qui vont nous aider demain à optimiser la recharge de nos véhicules électriques.«
Arnaud WILLING-SALLERON
À travers cette expérimentation d’un an, les équipes Véolia et Mob-Energy sont parvenus à mieux appréhender les comportements des utilisateurs et à mieux cerner leurs besoins. Ce fut aussi l’occasion d’évaluer de manière approfondie les capacités et les performances du robot, dans diverses conditions. Des apprentissages précieux pour chacun, et qui permettent aux équipes de développement de Mob-Energy de poursuivre le développement du robot, afin d’offrir une expérience et une efficacité optimale.
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